Au cinéma en juillet.
"Indiana Jones et le cadran de la destinée"

Cinéma : Indiana Jones, Mission impossible, Oppenheimer… l’été des blockbusters

Comment l’industrie du grand écran compte t-elle se remettre sur les rails ? Une sélection de ce que le cinéma a de mieux à vous proposer cet été, et ça vaut le coup d'œil… Rendez-vous en salles !

Comment l’industrie du grand écran compte t-elle se remettre sur les rails ? Une sélection de ce que le cinéma a de mieux à vous proposer cet été, et ça vaut le coup d'œil… Rendez-vous en salles !

Comment l’industrie du grand écran compte t-elle se remettre sur les rails ? Une sélection de ce que le cinéma a de mieux à vous proposer cet été, et ça vaut le coup d’œil !

Hé, vous, là-bas… s’il vous plaît ! Oui, vous, attendez… vous voyez bien que vous n’arriverez pas à fermer ce coffre… Comment ? Non, même en mettant la valise rouge en diagonale, ça ne passera pas. Vous savez quoi, rangez cette crème solaire et ces maillots deux minutes. Et puis, qu’est-ce que vous croyez… en plein mois de juillet ! Vous voulez quoi ? Passer la journée à faire du 10 km/h sur l’autoroute, puis vous joindre aux dangereuses hordes de touristes qui peuplent actuellement les plages de Méditerranée ? Vous frayer un chemin vers la mer tout en évitant soigneusement de poser votre pied maladroit sur la serviette d’un autre vacancier ? Franchement… Non, j’ai mieux à vous proposer. Je connais un endroit calme, climatisé et dépourvu de tout risque de coup de soleil : les salles de cinéma.

Et ça tombe bien, les producteurs américains se sont démenés cette année pour concilier cinéphiles et vacanciers en besoin d’adrénaline autour de blockbusters qui s’apprêtent sûrement à remettre définitivement l’industrie du cinéma sur les rails. Car le grand écran traverse une période difficile, et pas seulement à cause du Covid-19, qui a complètement paralysé les tournages et fait fuir une grande partie du public des salles de cinéma.

En réalité, le véritable enjeu pour les producteurs est désormais de s’adapter à un nouveau modèle de consommation de films et de séries, qui permet au public de regarder le programme de son choix, à l’heure de son choix, dans le lieu de son choix, à condition de payer un abonnement mensuel à des plateformes qui, depuis quelques années, se multiplient et remplissent le paysage audiovisuel mondial. Vous avez évidemment reconnu les plateformes de vidéo à la demande, avec en première ligne Netflix et ses 220 millions d’abonnés dans le monde. On trouve également Prime Vidéo de l’entreprise Amazon, ou encore le récent succès Disney +.

De plus, toutes ces plateformes ne se contentent pas de diffuser un large catalogue intégrant tous nos films préférés, mais se dirigent aussi de plus en plus vers la création de leur propre contenu, et en particulier de séries qui sont devenues de vrais phénomènes en l’espace de quelques années, à l’image de Stranger Things, La Casa de Papel, ou encore la française Lupin. D’ailleurs si on regarde les plus grands succès de Netflix en terme d’heures de visionnage, ce sont bien les productions de la plateforme qui occupent les têtes de classement, même pour les films : Red notice et Don’t Look Up sont ainsi les deux seuls films à dépasser les 300 millions d’heures de visionnage.

Les grandes sociétés de productions doivent donc jouer sur leur propre terrain, en mettant en avant l’expérience unique qu’est le visionnage d’un film sur un grand écran, malgré la “fuite” de grands noms du cinéma vers ces plateformes, comme Steven Spielberg qui signait il y a deux ans un contrat avec Netflix. Tiens, tiens… Steven Spielberg devait à l’origine réaliser le 5e opus d’ “Indiana Jones”, avant de délaisser le projet pour se concentrer sur West Side Story (énorme échec au box-office) et d’entraîner avec lui le départ du scénariste David Koepp. Cela illustre l’affaiblissement du cinéma traditionnel, qui ne se laisse pas abattre pour autant : le blockbuster repris par James Mangold a bel et bien abouti, puisque “Indiana Jones et le cadran de la destinée” est sorti ce 28 juin en salles, et c’est le premier de cette sélection :

“Indiana Jones et le cadran de la destinée” au cinéma à partir du 28 juin 2023

Le cinquième et dernier volet de la saga réalisé par James Mangold avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen.

Au cinéma en juillet.
“Indiana Jones et le cadran de la destinée”

15 ans après “Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal” dont la sortie en 2008 avait divisé les fans de l’archéologue aventurier en raison de son scénario peu imaginatif et de son manque de nouveauté, papi Ford revient pour une ultime “croisade” (vraiment la dernière, cette fois-ci ?). Désormais âgé de 80 ans et séparé pour la première fois de son réalisateur Steven Spielberg, saura t-il à nouveau attirer l’attention du public 40 ans après le premier “Indiana Jones” et surtout réussira t-il à nous prouver sa légitimité d’être, encore une fois, de retour ?

Pour y parvenir, il s’est entouré de Phoebe Waller-Bridge, qui campe le rôle de la filleule du héros et du danois Madds Mikkelsen, célèbre antagoniste de James Bond dans “Casino Royale”, qui ici encore joue les méchants. Mais le film mise aussi sur la technologie pour nous impressionner : dans les 25 premières minutes du film, Harrison Ford aura de nouveau la trentaine ! Cette prouesse a été rendu possible à l’aide d’un logiciel IML, qui a passé en revue des images d’archives de l’acteur chez Lucasfilm (société de production historique de la saga) afin de pouvoir les faire correspondre aux scènes fraîchement tournées.

A partir du 28 juin 2023 au cinéma, durée : 2h22, bande annonce, ici. Et si ça vous intéresse, je vous ai concocté spécialement pour l’occasion un petit article qui revient en détails sur la carrière et la filmographie d’Harrison Ford, que vous pouvez trouver juste là.

“Mission : Impossible – Dead Reckoning, première partie” au cinéma à partir du 12 juillet 2023

Le septième film de la saga réalisé par Christopher McQuarrie avec l’inarrêtable Tom Cruise.

Mission : impossible cinéma

Et de 7 ! Tom Cruise l’a bien compris, on n’arrête pas quelque chose qui marche. La même recette depuis 1996 : des cascades, des voyages, des courses poursuites et une musique immédiatement indentifiable. Et pourtant, on ne s’en lasse pas. Tant mieux, car la seconde partie de cet opus a déjà été tournée et devrait sortir l’été prochain. En attendant, Ethan Hunt s’impose encore en surhomme, à l’image peut-être de son acteur qui tient absolument à réaliser ses cascades lui même. Malgré une mécanique de déjà-vu, le film reste l’un des plus attendus de l’année et promet d’attirer le public dans les salles.

A partir du 12 juillet 2023 au cinéma, durée : 2h43, bande annonce ici. Et là encore, j’ai écrit un article un peu long mais qui, j’espère, vous plaira si vous voulez tout savoir sur Tom Cruise et son parcours, ses succès mais aussi ses polémiques (assez amusantes, d’ailleurs), ainsi qu’un petit décryptage sur les ingrédients d’un bon Mission Impossible, tout ça se passe par là.

“Oppenheimer” au cinéma à partir du 19 juillet 2023

Le nouveau film de Christopher Nolan avec Cilian Murphy, Robert Downey Jr. et Matt Damon.

Affiche du film Oppenheimer de Christopher Nolan au cinéma en juillet

Après les immenses succès commerciaux et critiques de ses Batman, d’Inception, d’Interstellar et de Dunkerque, le réalisateur au parcours sans fautes change encore de registre pour son 12e film en signant cette fois-ci ce biopic de Robert Oppenheimer, considéré comme le “père de la bombe atomique”. Il s’entoure du meilleur (oui !) casting de l’année : Cilian Murphy, l’acteur fétiche de Nolan, (il jouait déjà dans la trilogie Batman, Inception et Dunkerque) qui tient le rôle titre, ou encore Matt Damon et Robert Downey Jr, qui incarnent respectivement un général et un physicien, mais aussi Emily Blunt, qui joue la femme d’Oppenheimer. On peut ajouter Rami Malek, Kenneth Branagh, Gary Oldman et bien d’autres encore. Un film qui promet d’être autant un blockbuster captivant qu’un drame humain à la réalisation soignée… à la Nolan.

A partir du 19 juillet au cinéma, durée : 3h00 (wow !), bande annonce ici. Et si vous avez encore un peu de temps de lecture disponible, voici un article dans lequel j’ai essayé de caractériser au mieux le cinéma si particulier de Christopher Nolan, tout en revenant sur l’ensemble de ses films, disponible ici.

La fête du cinéma, du dimanche 2 juillet au mercredi 5 juillet 2023 !

Ah bah tiens, voilà un moyen que nous avons trouvé, nous, français, pour préserver le bon vieux cinéma ! 5 euros la place pour tous les films du catalogue de plus de 6000 cinémas en France, du dimanche 2 juillet au mercredi 5 juillet. L’occasion d’aller voir Indiana Jones, ou encore la version restaurée du génial Astérix et Obélix : mission Cléopâtre” d’Alain Chabat qui sort le 5 juillet pour 5 euros seulement !

Bon alors, s’il vous plaît… posez cette crème solaire, et bonne séance !

En terminale, j'écris sur le cinéma, la science, des trucs comme ça...