Depuis quelques années, de nombreuses marques de parapharmacie et de cosmétiques s’inspirent d’une médecine alternative en plein essor, la phytothérapie ou l’art de se soigner par les plantes. Aujourd’hui, il est effectivement connu que la nature regorge de merveilles…
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir des alternatives naturelles pour apaiser les petits maux passagers de l’hiver tout en respectant votre corps.
Nos aïeux nous ont tous vanté les mérites de l’huile d’olive, du thym, du curcuma ou encore de la menthe poivrée. Mais, nombreuses sont les plantes qui apportent des bienfaits parfois insoupçonnés.
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Millepertuis : adieu la déprime, bonjour la joie !
Un petit coup de mou saisonnier ? Comme une sensation de marcher à reculons ? D’avoir le moral à zéro à l’approche de l’automne et/ou de l’hiver ? Pas de panique, cela peut arriver ! Il s’agit sûrement du trouble affectif saisonnier ou plus communément appelé la dépression saisonnière. Cette appellation peut faire peur mais, comme elle l’indique, est passagère et nécessite aucun traitement médicamenteux.
Pour vous aider à traverser cette période difficile, nous vous proposons comme solution le millepertuis. « Quoi ? Jamais une plante ne me fera du bien ! » Eh bien, détrompez-vous, cette petite fleur frêle a des propriétés sédatives, anti-inflammatoires, analgésiques, antispasmodiques et cicatrisantes (OMS). Une tasse, de l’eau chaude et des feuilles de millepertuis séchées vous offriront une infusion relaxante, réconfortante et un apaisement profond.
Vous pouvez également suivre des cures spécifiques que vous retrouverez sur internet, sous forme de gélule, d’huile essentielle, de sirop ou de macérat. Avant la prise d’une cure, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
Si la dépression saisonnière persiste au-delà de la période hivernale, consultez un professionnel spécialisé en santé mentale.
L’ail : maîtriser son cholestérol pour manger plus de foie gras !
L’hiver est synonyme de raclette, de potée, de foie gras, de bûche de noël, etc. Mais aussi de long repas en famille, d’apéro entre amis, de la joie d’un bon morceau de fromage et d’un plateau de charcuterie après une longue journée à s’activer pour les derniers préparatifs des fêtes. Vous visualisez ?
Autrement dit, vous allez ingérer une petite quantité non négligeable de matières grasses sans vous soucier de votre cholestérol. Nous le savons, c’est tentant ! Malgré tout, vos artères risquent de se mettre en grève et demander leur démission. Heureusement, nous avons une solution à vous offrir afin d’éviter cette situation désastreuse : l’ail !
Alors, oui, l’ail ne sent pas très bon et l’haleine après consommation pourrait tuer un troupeau d’éléphants mais, l’OMS est formelle sur un point : en complément d’une bonne hygiène alimentaire, ce petit bijou réduit le taux de lipides dans le sang !
En gélules de poudre, cru, ou même en infusion, misez sur cet aliment pour une meilleure santé ; tout en sachant qu’il agit même sur les troubles digestifs et l’arthrose. Alors pourquoi s’en priver ?
Primevère officinale : adieu la bronchite, bonjour les marchés de Noël !
La toux, le nez qui coule, le rhube… Euh, le rhume ! Tous ces maux de l’hiver, ces petites infections qui polluent les voies respiratoires et vous contraignent de manquer le marché de noël où vous rêviez de vous asseoir sur les genoux du père noël pour lui demander le dernier Hummer, jantes chromées, suspensions version US… C’est un cauchemar !
Eurêka ! Nous avons un petit remède pour vous : la primevère officinale.
Oui, bon, nous le savons, dit ainsi ça ne vous avance à rien… Le « coucou », ou plus communément appelé l’« oreille d’ours », est un indispensable à avoir dans vos placards, soit sous forme de gélules ou de tisanes. Vous pouvez même jouer les Merlin l’Enchanteur en cueillant vous-même les fleurs, puis les sécher et les broyer.
Reconnue par l’ESCOP pour ses propriétés expectorantes, la primevère officinale soulagera sans équivoque vos bronches enflammées. Excellente alliée contre le rhume, elle vous évitera d’investir tout votre budget de noël dans des actions chez Kleenex.
Le sureau noir : soigner la Saturday night fever
Frissons ? Douleurs musculaires ? Félicitation, vous avez atteint le niveau 98 : la fièvre ! Pas de quoi sauter au plafond, de toute façon même si vous le vouliez, ce ne serait pas possible. Trop malade, amorphe, éteint, votre état ne vous permet qu’une décomposition lente et douloureuse sur le canapé. Malgré les douze plaids, le chauffage d’appoint et votre détermination, vous êtes K.O !
Si vous souhaitez éviter de finir comme Toutânkhamon, le sureau noir va devenir votre best friend forever. Il va vous faire suer, plus encore que la venue à l’improviste de votre belle-mère pour les fêtes ! L’OMS reconnaît les vertus expectorantes et apaisantes du sureau noir pour la fièvre, mais également pour les troubles digestifs et dermatologiques (eczéma par exemple).
Il peut se consommer sous toutes les formes : sirop, tisane ou gélules.
Conclusion
La nature nous surprendra toujours par sa diversité et sa richesse absolue… Nous vous informons toutefois qu’il est vivement recommandé d’avoir un avis médical avant la prise d’une quelconque plante. L’objectif n’est évidemment pas d’être plus mal au point qu’au départ. Pensez aussi à bien prendre soin de votre santé mentale !
Nous vous souhaitons un hiver doux, apaisé, plein de bonne nourriture et de bons moments de rire ainsi que de joie.
Prenez soin de vous !
Glossaire et source
OMS : Organisation mondiale de la Santé
ESCOP : European Scientific Cooperative On Phytotherapy (en français : Coopération scientifique européenne en phytothérapie)
VIDAL / Section phytothérapie
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