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Nous vivons dans une période où tout le monde peut publier ses achievements (succès) sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, etc.). Vous les regardez et vous vous demandez : “Pourquoi suis-je trop “bête” dans ce monde de “génies” ?z, “Est ce que je suis inutile dans ce monde?”. Et même quand vous ferez partie d’un groupe des pairs, n’avez-vous pas le sentiment de vouloir vous adapter à ce groupe ? C’est un problème qui se pose à de nombreux jeunes aujourd’hui. Dans cet article, on vous donne quelques informations pour vous éclairer sur cette problématique.
Qu’est ce que la pression entre pairs?
La pression entre pairs renvoie à l’impact des caractéristiques d’un groupe social sur un individu. Plus simplement, le comportement, les croyances, etc d’une personne sont influencés par un groupe social.
Différente de la notion d’“influence des pairs”, la “pression entre pairs” renvoie soit à une pression positive (quand la pression vous aide à renforcer votre motivation d’être meilleur), soit à une pression négative (une pression vous donnant le sentiment de devoir être accepté dans un groupe social, ce qui peut causer dépression ou anxiété). La notion d'”influence des pairs” signifie quant à elle que le groupe social auquel appartient un individu, influence son comportement, sa façon de parler, d’agir et/ou de se sentir.
Considérons l’exemple d’un groupe de 5 étudiants. Quatre de ces membres ont toujours de bonnes résultats tandis qu’un seul membre n’étudie pas bien même quand il s’efforce toujours d’enrichir ses connaissances. Quand il fait partie de ce groupe, il étudie beaucoup afin de sentir adapté à ce groupe. Ceci est un exemple de la pression positive entre pairs.
Pourquoi a-t-on le sentiment de pression entre pairs ?
Une des raisons de la “pressions entre pairs” vient du désir d’être adapté à un groupe, on voudrait être celui-là, celui-ci. Néanmoins, parfois, ces problèmes peuvent être fortement négatifs sur un individu, ils peuvent faire pression sur eux-mêmes. Selon l’article “What causes “Peer Pressure”, la raison du sentiment de pression entre pairs est le désir d’être adapté à un groupe, le manque de structure chez un individu et aussi la curiosité.
Premièrement, concernant le désir d’être adapté à un groupe. Instinctivement, nous cherchons toujours à nous adapter à une société. Nous avons toujours peur de ne pas pouvoir être conforme à une société en général et un groupe de pairs en particulier. Par exemple, on participe à un groupe qui aime les études et qui s’organise toujours pour aller à la BU (bibliothèque universitaire) afin d’étudier ensemble. Étant une personne qui n’aime pas ses études, on n’étudie jamais, néanmoins, après avoir fait partie de ce groupe, on sent qu’il nous faut travailler également, si non, on va en être exclu.
Deuxièmement, la manque de structure chez un individu, spécialement dans un cadre familial. Si on ne vit pas dans un cadre fixé, on est susceptible d’être influencé ou de souffrir des facteurs externes. Prenons l’exemple d’une personne ne possédant pas de normes, de règles personnelles fixées, quand elle rencontre des amis qui sont vraiment disciplinés, elle est susceptible de souffrir d’une pression d’être plus disciplinée dans sa vie, mais heureusement, c’est une pression positive si elle sait comment contrôler ce sentiment.
Troisièmement, la curiosité d’un individu entraine aussi la pression entre pairs. On a souvent la curiosité de découvrir de nouvelles choses. Est-ce que vous avez voulu devenir celui-ci, celui-là ? Est-ce que vous avez eu le sentiment de changer vos propres règles et mode de vie quand vous regardez le mode de vie de pairs et vous vous dites qu’ils sont intéressants, mieux que ce que vous vivez ? Quand vous êtes curieux, vous commencez à ressentir la pression entre pairs et vous commencez à changer également.
Les étudiants et la pression entre pairs
Actuellement, on trouve dans l’actualité des cas de pression due à la réussite des pairs, de pression sur la performance scolaire, etc.
Selon l’article What is Peer Pressure and How Does it Affect Students?, la pression positive entre pairs est plus courante que la pression négative. La pression positive permet aux adolescents de renforcer leur motivation, leur confiance en eux et même d’avoir une pensée positive. Par exemple, dans un groupe d’études, certains élèves s’efforcent toujours d’être meilleurs, et vous êtes compris dans ce groupe également, vous voyez que tous vos camarades sont vraiment travailleurs, cela vous donne la motivation d’essayer petit à petit afin d’être plus conforme à ce groupe.
A l’inverse, la pression négative risque de diminuer l’estime de soi et la confiance en soi d’un individu qui a du mal à accepter ses caractéristiques et peut aussi produire des comportements inattendus. Vous vous sentez toujours mal à l’aise quand vous êtes dans ce groupe. Des études montrent la relation entre la pression négative et la dépression, qui réfère au trouble mental, et la dépression peut dans certains cas, entrainer le suicide d’un individu. Prenons l’exemple d’un groupe de personnes aimant fumer, vous participez à ce groupe pour discuter avec eux, ils vous incitent à fumer malgré les préjudices de ce fait. Cela représente une pression négative quand instinctivement, vous ne voulez pas totalement faire ces conduites.
Actuellement, on trouve aussi l’effet de génération avec l’essor de la technologie. Le fait que tous les adolescents soient dotés de “gadgets” (tablette, iphone,etc). On peut, d’une part, expliquer ce fait par l’efficacité des technologies dans notre vie quotidienne, d’autre part, c’est une conséquence qui résulte de la pression entre pairs.
Mon expérience personnelle
Je suis passée par une période de pression entre pairs, j’ai passé un concours d’entrée à l’université de mon pays. Autour de moi, mes amies étudiaient fortement pour être acceptées dans une université prisée, et moi, quand je faisais partie de ce groupe, j’ai dû toujours me motiver : “Tes amies sont en train d’étudier très dur, pourquoi n’en fais-tu pas autant ?”. Je constate moi-même que c’est une pression à la fois, négative et positive. C’est positif parce que j’ai vraiment fait des progrès dans mes études et j’ai été acceptée dans l’université souhaitée. Par contre, j’ai ressenti beaucoup de stress à ce moment-là, ce que j’appelle “la pression négative”.
Céline
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