Être journaliste est un métier passionnant mêlant le travail de terrain, les rencontres et les analyses techniques. L’avantage est qu’aujourd’hui la France possède un large paysage médiatique. Mais personne ne devient David Pujadas ou Élise Lucet en une journée ! Alors voici quelques conseils pour devenir journaliste.
- Lire la presse sportive. Même si vous n’êtes pas féru de sport, ce serait une erreur de négliger ce domaine. Des journaux comme l’Equipe ou So Foot possèdent une écriture dynamique pleine de rebondissements. Il est conseillé de s’en inspirer pour rédiger des histoires captivantes.
- Cependant, la presse internationale reste un incontournable du domaine. La lire, c’est l’occasion de découvrir du vocabulaire soutenu comme “leitmotiv” ou “sempiternel“. Enrichir votre vocabulaire vous démarquera d’un autre journaliste.
- Et si vous reportiez toutes vos formulations favorites dans un carnet dédié ? Ce serait une motivation supplémentaire pour lire la presse. Hier, j’ai découvert l’expression : “Mouton de panurge”.
- Un bon rédacteur connaît l’actualité jusqu’au bout des doigts. Pour ce faire, il est idéal de tenir un livret séparant les nouvelles nationales, internationales, économiques et politique. En le remplissant au fil des jours, vous pourrez retrouver facilement les informations essentielles de ces catégories, sans perdre de temps par une recherche internet. Ne vous y fiez pas : le web ne donne pas toujours de réponses toutes prêtes.
- Reléguez les “qui”, “que”, “quoi” et les “ce”, “ci” aux oubliettes. Ce sont des mots sans intérêt cassant la dynamique de vos phrases. Pour preuve, essayez de remplacer “qui fait” par “faisant” dans cette phrase : ” La femme qui fait la compétition sourit “. Cela donne : ” La femme faisant la compétition sourit “. Toutefois, il faut savoir s’adapter aux situations et s’autoriser des exceptions.
- La sixième astuce est d’écrire des phrases courtes de moins de deux lignes. Chacune de ces phrases contiendra une information supplémentaire. De nos jours, les lecteurs sont peu habitués aux longues lectures. Cependant, cette règle varie selon le public ciblé.
- Le journalisme est un métier de contact. Ainsi, il est essentiel de demander systématiquement le numéro de téléphone des personnes rencontrées.
- N’effrayez pas vos interlocuteurs durant un micro trottoir. Un journaliste doit utiliser un vocabulaire adapté à leur quotidien. Par exemple, les passants préfèrent répondre à des questions sur la hausse des prix plutôt que sur l’inflation.
- Il est tard, vous avez une idée de sujet d’article en tête, mais ne savez pas comment la traiter. Le journaliste définira alors de manière précise son sujet, quitte à laisser certaines facettes du thème pour d’autres articles. Par exemple, pour article traitant les difficultés des sportifs handisports peut être davantage défini. Le journaliste écrira notamment sur les difficultés des sportif handisport avec un handicap visible dans l’agglomération d’Amiens.
- Un professionnel est polyvalent, il sait s’adapter à toutes les situations. Aussi, multipliez les plans secondaires. Il faut un plan A, B et C si l’interviewé se désiste au dernier moment. Chacun a des contraintes de dernière minute, mais impossible de ne pas rendre un article en se faisant surprendre.
Aujourd’hui, être journaliste est accessible à tous ! Sans payer de grandes écoles, il est possible de suivre une formation au journalisme en ligne. Et régulièrement, des formations gratuites destinées au métier destinées aux personnes en situation de handicap s’ouvrent comme le permet l’association Act’Pro.
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