C’est quoi une carte mentale ? À quoi ça sert ? Comment on en réalise une ? Tout un tas de questions mais pas toujours de réponse, alors qu’il faut l’admettre une carte mentale, c’est hyper pratique pour plein de choses et qu’en plus une fois qu’on a compris comment ça fonctionnait, c’est vraiment pas compliqué à construire.
Sommaire
La carte mentale, c’est quoi ?
On parle de carte mentale, mais en réalité ce système porte plein de noms différents. Pour citer les plus connus on a : la mind map (le concept venant des entreprises anglo-saxonnes il fallait bien qu’on en garde le nom), la carte heuristique ou encore le nuage mental (ce nom là est notamment lié à la forme classique de la carte).
L’objectif de la carte mentale est présent dans son nom et plutôt clair : réussir à regrouper et à organiser toutes ses idées sur un seul et unique support (la majeure partie du temps votre carte tiendra sur une feuille de format A4). Souvent c’est représenté avec un sujet principal au centre et une arborescence, des petites branches qui partent de ce centre. Mais en réalité, on peut lui donner un peu la forme qu’on veut du moment qu’on s’y retrouve.
Pourquoi la carte mentale est un outil pratique?
La carte heuristique peut être hyper pratique dans le domaine scolaire parce qu’elle permet d’organiser ses idées. On retrouve deux cas principaux où cette organisation d’idées est nécessaire, au moment de l’apprentissage d’une notion et au moment de sa restitution.
Au moment de l’apprentissage, une mind map va souvent permettre de visualiser les liens et la suite logique des informations. Par exemple, retenir des dates associées à des évènements précis en histoire, c’est faisable avec une carte mentale. À vous de voir si vous préférez dans ce cas partir de l’évènement et d’y ajouter une branche pour l’année ou la date précise ou de faire complètement l’inverse.
Mais c’est aussi une méthode utile au moment de la restitution du savoir parce qu’elle permet d’agencer pleins de mots-clés autour d’un sujet central. L’idée dans ce cas est d’arriver à organiser, en partant de la notion principale, tous les sujets et les mots-clés qui y sont relatifs et ensuite de pouvoir restituer et rédiger sans avoir trop de problèmes.
Comment construit-on une carte mentale ?
Là c’est un peu comme on veut. Souvent on prend une feuille blanche, on écrit la notion majeure au centre de la feuille et on crée des branches pour les sujets et ainsi de suite jusqu’aux mots-clés. Bon ça, c’est l’idée de base de la carte mentale, mais on peut aussi trouver des formes qui se rapprochent un peu plus de celles des organigrammes (verticaux ou horizontaux). Dans ces cas-là, la notion principale se trouve au sommet ou sur le côté gauche de la feuille (en fonction de l’orientation que vous choisissez), et on crée l’arbre à partir de là tout en suivant la logique de la carte mentale classique (notion principale > sujets > sous-sujets > mots-clés).
Et si l’idée d’en créer une de rien du tout est trop effrayante pas de soucis on trouve des modèles tout prêts sur Internet. Canva par exemple propose des styles très différents qui sont adaptables si besoin est, et Miro est un logiciel conçu exprès pour la mise en page de mind map ce qui permet d’avoir un rendu bien plus propre. Et il en existe plein d’autres qui n’ont pas été nommés ici.
Petit bonus : pour beaucoup de monde, les couleurs, les dessins et les symboles peuvent aussi permettre de faciliter l’apprentissage, et donc la restitution d’une notion; alors il ne faut pas hésiter à utiliser tous ces petits outils si ça vous aide !
En complément, vous pouvez lire cet article qui traite notamment du processus de mémorisation : Apprentissage : Mémoire, courbe de l’oubli d’Ebbinghaus(1885) (workyt.fr)
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