Comment accompagner la période de l’adolescence, espace entre l’enfance et l’âge adulte dans le nouveau monde numérique.
2ème partie: Entre surprotection et liberté. Guider son enfant dans l’univers du numérique.
De la préadolescence à la vie adulte

Comme nous l’avons vu dans « Éducation n°4 : Protéger son enfant à l’ère des multi-écrans », la mise en place des règles d’utilisations (temps, fréquence, information sur les règles d’internet…) est à mettre en place dès la petite enfance. En effet, la période de l’adolescence, déjà propice aux conflits divers, se doit d’être une continuité des règles déjà en vigueur en s’adaptant progressivement à l’évolution du jeune en fonction de ses besoins et de sa maturité.
Aujourd’hui, c’est dans l’univers numérique que tout se joue : les apprentissages, les loisirs, le travail, les relations sociales, le commerce, les guerres…
Dans ce contexte, chercher à surprotéger un enfant, viendrait à le couper du monde. Le rôle du parent est d’accompagner et d’éduquer son adolescent, un adulte en devenir, sur le chemin d’une utilisation responsable et raisonnée de ces outils.
Sommaire
1. Rappel des dernières lois : les réseaux sociaux et Loi Studer

L’utilisation des réseaux sociaux a fait l’objet de différentes études, sur les plans médicaux, sociaux, psychologiques, et fait ressortir de nombreux points de vigilance :
- sur le plan de la santé physique avec un impact sur la qualité du sommeil, sur l’alimentation et la santé visuelle ;
- sur le plan de la santé mentale avec des algorithmes qui encouragent des pratiques addictives. Ils enferment dans des bulles informationnelles, et exposent à la désinformation ;
- sur le plan social, à un âge où on se construit, les réseaux sociaux participent à une polarisation des opinions, favorisent les clivages, et peuvent entraîner le rejet et la peur de l’autre ;
- sur le plan psychologique avec l’identification à des normes inaccessibles (recours à la chirurgie esthétique); la mise en contact précoce avec des contenus pornographiques ;
- enfin, les personnalités les plus fragiles peuvent être soumises, sur ces réseaux, à des influences toxiques (cyberharcèlement, promotion de comportements à risque).
En parallèle des recherches et des recommandations d’experts pluri-professionnels, les instances institutionnelles, cherchent à accompagner les parents en leur donnant des textes législatifs sur lesquels ils pourront s’appuyer pour orienter leur éducation dans le domaine du numérique.
A)Loi n°2023-566 du 7 juillet 2023 et la majorité numérique
D’après une enquête de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) de 2021, la première inscription sur un réseau social interviendrait en moyenne vers l’âge de 8 ans et demi et plus de la moitié des enfants de 10 à 14 ans seraient présents sur ces plateformes.
En 2021, une autre étude, de l’association Génération Numérique, confirme cette tendance : « 63% des moins de 13 ans avaient un compte sur au moins un réseau social, bien que ces réseaux leur soient en théorie interdits en vertu de leurs conditions générales d’utilisation.»
D’après cette enquête, « les parents supervisent peu ou pas les activités en ligne de leurs enfants. À peine plus de 50% des parents décideraient du moment et de la durée de connexion de leurs enfants et 80% déclarent ne pas savoir exactement ce que leurs enfants font en ligne.»
Face à ces constats, la LOI n° 2023-566 du 7 juillet 2023 visant à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne1 a été promulguée. Ce texte s’articule autour de deux points principaux : « La majorité numérique fixée à 15 ans » et « Mieux prévenir et poursuivre le cyberharcèlement.»
Cette loi définit le terme de « Majorité numérique » qui est fixée à l’âge de 15 ans.
La majorité numérique est l’âge à compter duquel un internaute n’a plus besoin d’obtenir l’autorisation de ses parents pour s’inscrire sur les réseaux sociaux.
Cette loi impose de nouvelles règles aux réseaux sociaux :
- refuser l’inscription à leurs services des enfants de moins de 15 ans, sauf si un des parents a donné son accord ;
- informer, lors de l’inscription, les enfants de moins de 15 ans et leurs parents sur « les risques liés aux usages numériques et les moyens de prévention » et sur les conditions d’utilisation de leurs données personnelles ;
- permettre aux parents, ou à l’un des deux, de demander la suspension du compte de leur enfant de moins de 15 ans ;
- activer, lors de l’inscription d’un mineur, un dispositif de contrôle du temps passé en ligne. Le jeune devra être informé régulièrement par des notifications.
Afin de mieux prévenir et poursuivre le cyberharcèlement, la loi impose aussi aux réseaux sociaux :
- de diffuser des messages de prévention contre le cyberharcèlement et indiquer le numéro 3018 (le numéro vert pour lutter contre le cyberharcèlement) ;
- et de permettre à tous leurs utilisateurs de signaler davantage de contenus illicites afin qu’ils soient retirés.
Bien que cette loi ait vu le jour en France, son application effective se heurte au droit européen. Les parents restent donc en 1re ligne pour veiller sur l’utilisation du numérique par leur enfant.
B) Loi Studer
En 2019, seulement 38% des parents recouraient à des dispositifs de contrôle parental.
Au-delà du fait de se connecter de plus en plus jeune, les temps de connexion sont également de plus en plus longs, avec le risque d’exposer nos enfants à des contenus inappropriés. On estime qu’à 12 ans, un tiers des enfants est déjà tombé sur du contenu pornographique.
La loi Studer du 2 mars 2023 vise à renforcer et à démocratiser le contrôle parental sur les moyens d’accès à Internet.
Depuis le 1er juillet 2024, les fabricants d’appareils connectés* ont l’obligation de préinstaller un dispositif de contrôle parental. Par ailleurs, ils doivent proposer l’activation gratuite de ce contrôle parental dès la première mise en service de l’appareil. Cette obligation touche également les appareils connectés déjà présents sur le marché ainsi que les appareils connectés reconditionnés.
Les fonctionnalités minimales, décidées par les décrets d’application sont :
- le blocage du téléchargement des applications dont l’accès est interdit aux mineurs,
- le blocage de l’accès aux contenus installés sur les terminaux et dont l’accès est interdit aux mineurs.
Bien que la loi Studer permette une avancée significative dans la protection des jeunes utilisateurs, celle-ci reste partielle. Dans tous les cas, la vigilance et l’accompagnement du parent restent indispensables à la bonne utilisation de l’outil numérique et à la protection de son enfant.
Astuce parents : plusieurs sites Internet proposent des comparatifs très complets sur les différentes applications de « contrôle parental » afin que vous puissiez trouver celui qui convient le mieux à vos habitudes. Par exemple : la régulation de temps par application, le blocage à distance du téléphone à heures fixes et l’impossibilité pour l’enfant d’installer des contenus sur son smartphone sans la validation du compte parental.
* Appareils connectés : ordinateurs, smartphones, tablettes, consoles de jeux vidéo et autres objets connectés, tels que les téléviseurs, les montres ou encore les enceintes
2. Protection et respect de la vie privée
En France, notre vie privée est protégée par l’article 9 du Code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privée. »
Les mineurs ont aussi leur texte de référence par le biais de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) dans son article 16 :
« Nul enfant ne fera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance ni d’atteintes illégales à son honneur ou à sa réputation.»
A) Le droit à la protection de son image et de sa réputation
Le droit à l’image résulte du droit au respect de la vie privée prévu par l’article 9 du Code civil. « Toute personne a le droit de s’opposer à la publication d’une photo la mettant en scène.» Expliquez à votre enfant que ce droit vaut pour lui comme pour ses camarades. En outre, ils ne sont pas autorisés à diffuser des photos sans le consentement des personnes concernées.
— Le sharenting : englobe les photos/vidéos d’enfants publiées par les parents. Elles constituent l’identité numérique de l’enfant, qui est donc privé de sa capacité à définir sa propre image. Ces contenus pourront présenter, dans son futur, un risque de cyberharcèlement dans un cadre scolaire ou professionnel.
En 2020, le National Center for Missing and Exploited Children révèle que 50% des photos publiées sur les forums pédopornographiques sont issues de clichés partagés par les parents sur les réseaux sociaux.
— l’e-réputation : qui englobe tout ce qui peut constituer l’image d’une personne sur les réseaux sociaux. Le cyberharcèlement et le cybersexisme sont en forte augmentation et impactent durablement les jeunes qui en sont victime.
Lorsque le droit de l’enfant n’est pas respecté, celui-ci peut solliciter le « droit à l’oubli ».
B) Le droit à l’oubli
Le droit à l’oubli a été confirmé par une décision de la Cour de justice de l’Union européenne datant de mai 2014. Toute personne peut exiger qu’une photo, une vidéo ou un commentaire la concernant soient retirés d’un moteur de recherche ou d’un réseau social.
En France, la loi pour une République numérique de 2016 qui a introduit la notion de « mort numérique » a également instauré un droit à l’oubli numérique renforcé pour les mineurs.
Ce droit vise à protéger leur réputation future et à leur offrir une « seconde chance » à l’âge adulte.
Le numéro d’appel 3018 permet la suppression de contenus ou comptes préjudiciable en quelques heures.
C) 3018 : le numéro unique pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques

Que vous soyez une victime, un témoin d’un cas de harcèlement scolaire et/ou de violences numériques, vous pouvez contacter les écoutants du 30182 :
- par téléphone en composant le numéro 3018 (appel gratuit, anonyme et confidentiel, accessible 7 jours sur 7 de 9 h à 23 h – jours fériés inclus) ;
- par un tchat disponible sur le site 3018.fr ;
- par une fiche de contact, pour échanger par courriels.
Dans un nombre important de situations, les jeunes ne parlent pas avec leurs parents de ce qu’ils partagent sur les réseaux sociaux. Une majorité d’entre eux ne les informent pas non plus lorsqu’ils sont victimes de cyberviolence.
Face à ce constat, accompagner son adolescent est un exercice périlleux pour le parent, la limite entre sa liberté et la surprotection est particulièrement floue dans l’univers du numérique.
D) Que peut faire le parent ?
C’est LA question piège : faut-il regarder le portable de son enfant ?
Les familles, les enfants, vivent dans des contextes multiples et, encore une fois, une réponse sera, à mon sens, bonne ou mauvaise, en fonction de chacun.
Pour aider les parents à se positionner, voici une liste (non exhaustive) des points importants afin de faire un choix éducatif « éclairé » :
- Le contrôle parental est-il activé ?
- Respectez-vous les limites d’âge pour l’utilisation des réseaux sociaux pour vos enfants ?
- Échangez-vous régulièrement avec votre enfant sur son quotidien ?
- La convention des droits de l’enfant rappelle son droit à « une vie privée ».
- La loi relative à l’autorité parentale rappelle le devoir du parent de le « protéger dans sa sécurité, sa santé, sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement ( … ) » (art 2 – Loi du 4 mars 2002.)
- Il est nécessaire de s’adapter à la maturité de l’enfant et de s’assurer qu’il connait et comprend les règles d’utilisation et les éventuelles peines encourues (comme ne pas partager l’image d’une autre personne, par exemple).
- « Journal intime » : même si ce terme peut parfois être utilisé par des parents ou des professionnels, il est important de rappeler que le téléphone peut être vu comme un « espace privé », mais pas comme un journal intime qui est, par sa définition, un cahier « secret que personne ne peut voir », ce qui diffère beaucoup d’un compte sur un réseau social.
Face à ces constats, il semble que les parents se doivent de s’interroger sur leur choix éducatif en amont de l’arrivée du 1er téléphone. En effet, les adultes doivent définir les règles qui seront mises en place et les expliquer à leur enfant.
Il faudra garder à l’esprit que ces règles seront amenées à évoluer, plus ou moins rapidement, en fonction de la maturité et des besoins de votre enfant.
Lors de l’achat du téléphone, prenez le temps, avec votre enfant, de configurer le contrôle parental et de choisir ses codes d’accès afin d’ouvrir le dialogue avec lui.
Si votre choix est de garder un œil sur son téléphone, ne le faites jamais en cachette et expliquez-lui les raisons.
Les parents doivent garder à l’esprit qu’ils sont responsables de la sécurité de leur enfant, c’est donc à eux seuls de fixer les règles qui leur semblent pertinentes au vu de leur situation. Accompagner son enfant n’est pas de l’intrusion lorsque celui-ci est fait dans la transparence et la confiance.
3.Surexposition et Addiction
La « surexposition » et l’addiction sont deux termes souvent retrouvés dans l’univers du numérique. En voici leur définition:
- La surexposition : « exposition excessive à quelque chose » (dictionnaire Larousse).
- L’addiction : « dépendance très forte (à une substance nocive, une pratique) entrainant une conduite compulsive » (dictionnaire Le Robert).
L’addiction est un terme médical, ce qui n’est pas le cas de la “surexposition”.
A) La surexposition
À ce jour, il n’existe donc pas « d’addiction aux écrans » au sens médical du terme.
Comme nous l’avons déjà vu dans « Éducation n°4 : Protéger son enfant à l’ère des multi-écrans », un certain nombre de professionnels ont tenté de définir des temps (et de modes d’utilisation) des écrans en fonction de l’âge3.
Il est important de se rappeler que l’utilisation des écrans par les adolescents n’est pas à « pathologiser ». En effet, un adolescent pourra être plus « à risque » en restant 2 h par jour sur des réseaux sociaux, qu’un jeune qui jouera aux jeux vidéos avec des camarades plusieurs heures par semaine.
Les points de vigilance pour les parents sont :
- baisse des résultats scolaires, perturbations du sommeil, difficultés de concentration, troubles du comportement alimentaire, diminution des relations sociales, réduction du temps consacré aux autres activités (familiales, sportives, culturelles…).
Lorsque ces difficultés sont repérées par le parent, la mise en place d’un cadre d’utilisation avec des règles et des limites de temps permet, dans une majorité des cas, de régler la situation. Toutefois, certains jeunes, présentant une fragilité ou une vulnérabilité liée à un contexte personnel, peuvent nécessiter un accompagnement par un professionnel*.
*N’hésitez pas à échanger avec votre médecin de famille qui pourra vous orienter au mieux.
B) L’addiction
Si les écrans en eux-mêmes ne représentent pas un risque de conduites addictives, l’Organisation mondiale de la santé a intégré en 2018, dans son Manuel d’aide au diagnostic des maladies, l’addiction aux jeux vidéo.
Différents facteurs permettent d’expliquer que certains jeunes basculent dans une pratique excessive et nocive des jeux vidéo :
- les jeunes ont une incapacité « physiologique » à contrôler leurs impulsions (définitivement installée vers l’âge de 25 ans), d’où la difficulté de s’arrêter de jouer ;
- les concepteurs des jeux vidéo exploitent cette vulnérabilité en mettant en place des systèmes de récompense/sanction ;
- les jeux vidéo peuvent représenter une échappatoire pour des adolescents en situation de mal-être, un moyen de fuir une réalité perçue comme difficile.
Au-delà du nombre d’heures passées sur l’écran, il semblerait que cela soit essentiellement la « manière de pratiquer » ces jeux vidéo (seul, en ligne, avec des camarades..), qui aurait une influence sur les jeunes.
Serge Tisseron, psychiatre, propose aux parents de poser trois questions à leur adolescent pour évaluer le niveau de risque lié à leur pratique des jeux vidéo :
- « Est-ce que tu joues seul ou avec d’autres ? » L’adolescent qui joue seul, ou avec des inconnus, est le plus menacé par un usage désocialisant. En revanche, celui qui joue avec des camarades de classe qu’il retrouve la journée est le moins menacé.
- « Fais-tu des petits films à partir de tes jeux, filmes-tu tes performances avec tes copains dans les jeux en réseau pour les mettre sur Internet ? » L’adolescent qui a une pratique de création doit être encouragé dans cette voie.
- « As-tu pensé à faire ton métier dans les professions du jeu vidéo ? » Ne pas vouloir penser à son avenir est mauvais signe. L’adolescent qui pense aux professions du jeu vidéo doit y être encouragé, car cette filière est en pleine expansion.
En résumé, un jeune qui joue avec ses camarades, a des pratiques de création, même limitées et qui réfléchit à son avenir, a seulement besoin que ses parents cadrent son temps d’écran et parlent avec lui de ses jeux et de ses créations.
Par contre, un adolescent qui jouerait seul, sans pratique de création, et qui ne penserait pas à son avenir présente un profil préoccupant. Une consultation médico-psychologique peut s’avérer utile pour accompagner le jeune et sa famille.
4. Pour conclure – Lieux d’aide et d’information
Afin de répondre aux besoins des parents face aux risques des pratiques numériques de leurs enfants, le gouvernement a lancé deux projets :
- le site jeprotegemonenfant.gouv.fr : cette plateforme, créée en 2021, propose des outils, conseils et ressources pratiques pour mieux informer et accompagner les parents sur le numérique en famille ;
- le projet P@rents, parlons numérique https://solidarites.gouv.fr/lancement-du-projet-parents-parlons-numerique vise à développer des actions locales de soutien à la parentalité numérique.
En complément des sites déjà cités et notifiés en bas de page, vous pouvez jeter un œil au site de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique4 qui regroupe beaucoup d’information et de conseils pour les familles.
Concernant les structures d’aide, voici des lieux de référence5:
- Pour les plus jeunes, les structures de pédopsychiatrie, les centres médico-psycho pédagogiques (CMPP)6 et les maisons des adolescents (MDA)7 sont les plus adaptés.
- Pour les plus âgés, il existe des Consultations jeunes consommateurs (CJC8) réparties dans tous les départements.
Dans les deux cas, ces consultations accueillent des jeunes consommateurs ainsi que leur entourage et toutes les conduites addictives peuvent y être abordées : alcool, cannabis, tabac, jeux d’argent et de hasard, jeux vidéo ou Internet…
Les jeunes peuvent s’y rendre seuls ou accompagnés de leurs parents ou d’un proche. Les parents peuvent également être reçus sans le jeune concerné.
Accompagner son enfant dans l’univers numérique peut être semé d’embuches pour les parents, entre le « protéger de tous les dangers potentiels » et le « laisser gérer seul », le parent se doit de placer (et de déplacer) le curseur au bon niveau.
Trouver la bonne distance nécessite une relation de confiance et d’écoute avec votre enfant, tout en sachant rester ferme sur les règles éducatives posées. En parallèle, l’adulte devra être capable d’interroger et de pouvoir critiquer (au besoin) sa propre pratique face aux réseaux sociaux et aux jeux vidéo, en effet, votre adolescent ne manquera pas de vous rappeler que c’est vous, son parent, le modèle ☺
Ressources complémentaires
1. La MILDECA: Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. Placée sous l’autorité du Premier ministre, elle anime et coordonne l’action du gouvernement en matière de lutte contre les drogues et les conduites addictives.
2. https://jeprotegemonenfant.gouv.fr/

- https://www.jeunes.gouv.fr/reseaux-sociaux-la-majorite-numerique-15-ans-1674 ↩︎
- https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17444 ↩︎
- Balises 3/6/9/12 de Serge Tisseron , https://www.3-6-9-12.org/les-balises-3-6-9-12/ ↩︎
- https://www.open-asso.org/ ↩︎
- En cas d’inquiétude demander conseil à votre médecin de famille qui vous orientera dans la structure la plus adaptée à votre situation. ↩︎
- Annuaire pour trouver votre CMPP: https://annuaire.action-sociale.org/etablissements/jeunes-handicapes/centre-medico-psycho-pedagogique–c-m-p-p—189.html ↩︎
- Annuaire pour trouver votre MDA: https://anmda.fr/fr/annuaire-mda ↩︎
- Annuaire pour trouver votre CJC: https://addictions-france.org/etablissements/ ↩︎
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